Histoire
Dès 1450, Mitry porte le nom de Mitry-en-France et en 1491, Mory est signalé sous le nom de « Mori en France ». C’étaient alors deux paroisses voisines administrées respectivement par un conseil de fabrique groupé autour du curé. Chacune avait son église dédiée à St Pierre à Mory, à St Martin pour Mitry.
En 1771, Mitry comptait 272 feux (1360 habitants environ) et Mory, 20 feux (100 habitants environ).
De temps immémoriaux, le hameau de la Villette aux Aulnes est rattaché à Mitry. On en trouve déjà trace dans les écrits de 1313.
Situées sur la bordure orientale du « pays de France », plaine de 550km2 au Nord et Nord-Est de Paris, assises sur un terroir particulièrement fertile, ces deux paroisses étaient de celles qui fournissaient « les meilleurs froments du royaume » et leurs populations ont toujours été essentiellement occupées aux travaux des champs.
Peu ou pas de châteaux seigneuriaux au centre des nombreux fiefs de leur territoire mais une grande ferme confiée « à fermage » à un laboureur qui louait les habitants. Cultures de céréales, blé, seigle, avoine, orge… ainsi que la vigne. Mitry et Mory portaient leurs grains aux marchés de Gonesse et de Dammartin. Le 18 octobre, jour de la St Luc, Mitry avait une foire aux bestiaux : marché de chevaux, bovins et porcs. Le marché aux moutons n’y était pas autorisé.
En 1803, la traversée des territoires de Mitry et de Mory par le canal de l’Ourcq va modifier les itinéraires traditionnels d’exploitation en obligeant les paysans à utiliser « le pont de Mitry » et le pont de la Rosée dit alors « chemin de Compans » seuls passages obligés désormais. En 1839, Mitry et Mory fusionnent en une seule commune : Mitry-Mory. Chaque agglomération conserve toutefois sa physionomie propre.
(Mme SAVIN, ancienne présidente de l’APM.)
Les deux pointes formant un M concrétisent les initiales de Mitry-Mory. Lire la suite ... |
Mitry, ses deux églises et sa Chapelle et la chapelle disparue de Mory… Lire la suite ... |
Au XIXème siècle, Mitry-Mory, était alors séparé de Villeparisis par des bois épais que traversait un grand chemin en direction de Villeparisis et de la route d’Allemagne… Lire la suite ... |