CHRONOLOGIE  DE  LA  LIBÉRATION  DE  CLAYE-SOUILLY

Ce sont des éléments de la 1ère armée américaine qui libèrent notre ville au mois d’août 1944.

Après quatre années d’occupation, presque tous les villages du canton de Claye-Souilly ont été libérés le 28 ou le 29 août 1944. Aujourd’hui, notre canton est partagé en deux : canton de Claye et canton de Mitry.

Corrigeons une erreur commise par les témoins des évènements. Ce sont bien les Américains qui ont libéré Claye Souilly et non les Canadiens. L’erreur vient que dans toutes les troupes américaines, il y avait des éléments canadiens français, avec leurs propres uniformes afin de faciliter le contact avec la population, ils s’exprimaient en français.

Insigne 8ème RI US

 

La première armée américaine, commandée par le Lieutenant Général COURTNEY G. HODGES, débarqua à Utah Beach le 6 juin 1944 à 6h 40 avec 10 minutes de retard sur l’horaire prévu. Les quatre premières vagues d’assaut qui se sont succédé à quelques minutes d’intervalle étaient composées d’hommes du 8ème régiment d’infanterie US qui deux mois plus tard libérèrent les villages de Seine et Marne.

Le Lieutenant Général COURTNEY HODGES est né le 5 juillet 1887 . Il fut le bras droit de Omar Bradley lors de l’organisation de « Overlord ». Il prit le commandement de la 1ère armée à la suite de Bradley en juin 1944.

Insigne de la 4ème DI US

Ce sont des hommes de la 4ème division d’infanterie commandée par le Major Général Raymond O. BARTON qui libérèrent Claye-Souilly, après avoir joué un rôle important en juillet dans la percée du front en Normandie. Arrivée en vue de Paris, c’est cette même division qui, le 25 août, accompagne la 2ème DB du Général Leclerc venue appuyer les insurgés parisiens. Pendant que les colonnes de la 2ème DB progressent à l’intérieur de la ville, la 4ème division pénètre dans Paris par la porte d’Italie et se dirige vers la Bastille en nettoyant l’Est de la capitale. A partir du samedi 26 août, elle se regroupe progressivement dans le bois de Vincennes et ses alentours.

Le 27 août, cette division est forte de 15 459 hommes – 804 officiers – 14 655 sous-officiers et hommes de troupes. Cette division est composée de trois régiments d’infanterie d’environ 3 400 hommes chacun. Le 8ème commandé par le Colonel JAMES L. RODWELL ; le 12ème   par le Colonel JAMES L. LUCKETT  – Ce régiment libéra Claye – et le 22ème   par le Colonel CHARLES T. LANHAM et de quatre bataillons d’artillerie de campagne (field artillerie) : le 20ème – le 29ème – le 42ème – le 44ème – tous équipés de canons de 105mm, sauf le 1er qui est doté de 155mm. A ces unités, il faut ajouter, dans la composition de base, un groupe de reconnaissance, un bataillon du génie, un bataillon médical, une compagnie de transmission. Elles sont motorisées, elles possèdent un parc de plus de 2 000 véhicules. Elles sont complétées par des unités attachées, variables selon le moment. À son passage dans notre région, leur étaient associés le 70ème tank bataillon équipé de chars Sherman, le 801ème TD bataillon et le 893ème TD bataillon, tous deux dotés de TD M 10 (tank destroyers, en français : chasseurs de chars) et d’un bataillon de DCA, le 37ème Antiaircraft Artillery Automatic Weapons Bataillon (mobile).

Le 27 août, après le regroupement au bois de Vincennes, le régiment est divisé en 3 bataillons – 1er bataillon direction Chelles Le Pin – 2ème bataillon direction Coubron – Vaujours – 3ème bataillon, celui qui nous concerne progresse entre les deux autres. Vers 20 heures, le bataillon reçoit des obus à longue portée sur la ligne Courtry- Le Pin- Villevaudé.

Le 28 août, le régiment et son groupe de combat reçoivent l’ordre de faire mouvement à 10h30 ; vers 21 heures les deux bataillons ont atteint leurs objectifs : le 3ème bataillon sur la route de Villevaudé à Claye, en haut de la côte dans le bois Gratuel, le 2ème bataillon à l’orée du bois St Martin, au-dessus d’Annet. Le régiment est chargé d’établir et de garder le contact avec le « 1er infanterie division » sur son flanc droit. Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, le régiment envoie de nombreuses patrouilles dans et autour de Claye ; selon leurs rapports, des ennemis sont encore à l’ouest et au nord du village.

Le mardi 29 août 1944, par beau temps, 19,8 degrés à 10h10, le bataillon reçoit l’ordre d’attaquer quelques résistances de l’ennemi dans les environs de Claye.

Les « GI » entrent dans le village par l’avenue Pasteur, en file indienne, une à gauche une à droite, se protégeant derrière les tilleuls ; arrivés à la hauteur du croisement rue Pasteur- rue de la Guette, un soldat allemand est abattu (à hauteur de la piscine actuelle). Monsieur Guyot père distribue des pommes et du cidre aux soldats (témoignage de Michel Guyot). Ils continuent leur progression par la rue du Maréchal Joffre, ils sont épaulés par quelques blindés. Ils se séparent en deux parties : une par la rue, l’autre par l’entrée du parc Buffon située entre l’école des filles et la Beuvronne.

Un soldat ennemi, situé sur les marches de la salle des fêtes est abattu (il y restera plusieurs jours, attraction des habitants du village). Le bataillon fait une pause dans le parc avant de repartir en direction de Messy qu’il atteint à 13h 15, puis poursuit jusqu’à St Mesmes, atteint à 14 h10.

Avant de partir, le bataillon confie les prisonniers aux FFI de Claye-Souilly, Groupe M4 Réseau Vengeance commandé par le capitaine Legrand (Directeur de l’école des garçons de Claye). Les prisonniers sont conduits par les FFI à la prison de la gendarmerie de Claye.

Les Américains sont restés très peu de temps à Claye, sans perte. Ils confient la gestion de la ville aux FFI.

Le lendemain, les résistants font échouer une séance de tonte de femmes sur la place de l’église.

Les GI ont laissé dans le parc Buffon, sous l’if, un mortier endommagé (il fera la joie des élèves de l’école des garçons durant plusieurs années). Je ne sais pas ce qu’il est devenu ?

Les dates de la libération de nos villages seront confirmées par le rapport du Capitaine des FFI (Monsieur LEGRAND)

Le 28 août 1944 : ANNET[1] – FRESNES  -CHARNY

Le 29 août 1944 : CLAYE-SOUILLY – MESSY – GRESSY – St MESMES- NANTOUILLET – COMPANS

Les deux dépouilles des soldats allemands tués le jour de la libération ont été inhumées dans le carré des infirmières cimetières de Claye-Souilly. En 1962, ils ont été relevés et inhumés dans le cimetière militaire de Solers Seine-et-Marne.

Sources :

  • Liste des principaux documents utilisés :

-After Action Reports 4th inf. Div. Aug 44 (rapports journaliers sur l’action de la division août 1944),

-G1 journal file 1august  1944 to 31 august 1944 estimated casualties (section du personnel, estimation des pertes du 1er au 31 août 1944),

-Journal 22nd Infantry regiment, aug ; 44 (journal du 22ème  régiment d’infanterie, août 1944)

  • Forces françaises de l’intérieur groupe M4 Livry-Gargan – Archives Militaires Château de Vincennes.

[1] Pour Annet, ce sont certainement des éléments du 16ème RI US qui se trouvent à Lagny, rattachés à la 3ème DB US du général Maurice ROSE (division qui progresse parallèlement à la 4ème DI US côté gauche de la Marne) qui arrivent par Jablines et traversent le pont provisoire que les Allemands avaient essayé de détruire en vain.  Dès la traversée du pont, ils engagent le combat contre les Allemands restés dans le village jusqu’à l’arrivée des premiers chars, dans la soirée du 28 venant  de Fresnes par Esbly où un pont de bateaux a été construit par le Génie américain.

Les Allemands reflueront vers Claye, ils auront alors cinq tués et plusieurs blessés et les Américains un tué et plusieurs blessés.

SOUVENIRS DE  LA  LIBÉRATION  DE  CLAYE-SOUILLY  VUE  DE  L’INTÉRIEUR

Témoignage de Madame FALCE

Quelques jours avant la libération beaucoup d’agitation chez les Allemands, chars, camions, sur les trottoirs. La mairie est incendiée, elle était située dans le bâtiment de l’actuelle police municipale, place du Général de Gaulle. Il faut dire qu’un Anglais avait été caché dans le grenier. Il est bon de rester dans sa maison.

 Je me souviens, la veille de la libération, devant notre porte (rue du 8 mai) un tank est en position et des soldats en faction. Nous sommes dans la maison, volets fermés. Dans la nuit des bruits de bottes, de tanks et aussi des coups de feu. La nuit fut longue. Au petit matin, une femme sort de la cave voisine pour rentrer chez elle. Elle est abattue dans la rue (rue de Charny).

Plus tard dans la matinée, nous entendons crier : libérés ! libérés ! ces voix sont celles des FFI. Nous sommes sortis. Dans un renfoncement de la place du marché, un Allemand git sur les marches de l’escalier.

 Puis les Américains sont arrivés bien fatigués mais souriants. Nous leur offrons, les uns du café, les autres de l’eau de la source de notre parc pour les désaltérer, des applaudissements et pour compléter, les cloches se mettent à sonner.

 Depuis quelques jours, les combats se rapprochent à Paris. La grève insurrectionnelle est commencée. L’armée allemande est en retraite, des convois traversent Claye se dirigeant vers l’Est par la nationale 3. Un après-midi, retentit la sirène qui annonce la présence dans le ciel d’avions bombardiers ; un convoi allemand roule dans la rue Jean Jaurès, il s’arrête, les Allemands jaillissent des voitures et investissent le bureau de poste (situé alors près de la boulangerie de Nénette Thominot), ils cherchent un abri, mais leur irruption, révolver aux poings, épouvante les postières. Monsieur Chamignon, le receveur, leur montre les lieux, il n’y a pas d’abris anti- aériens à la Poste. La sirène retentit à nouveau, l’alerte est terminée, les Allemands repartent.

 Le soir, Monsieur Chamignon demande aux standardistes : « qui veut venir au travail demain ? »

Le trajet du domicile à la Poste devient dangereux, on sait que les Allemands en fuite tirent sur toutes les personnes qui circulent dans les rues. Toutes les postières refusent, sauf Mademoiselle Rousseau qui décide de rester seule au standard. Elle y restera trois jours et trois nuits, assurant la permanence des liaisons téléphoniques, toute une partie du réseau continuant à fonctionner. Quant à moi, depuis que je suis téléphoniste à Claye en 1942, je loge chez Madame Couillard (ancien immeuble Borniche disparu). L’eau a été coupée, heureusement qu’il y a un puits dans la cour. Les gendarmes, dans l’immeuble à côté, n’ont pas cette chance, pour eux c’est le régime sec. Nous leur passons des seaux d’eau par-dessus le mur qui sépare les deux propriétés car il n’est pas question de sortir dans la rue, le mitraillage est continu, sortir s’est risquer la mort. Et puis soudain, des acclamations, des cris de joie, nos libérateurs, les Américains sont là.

Témoignage de Madame WASSEN

La bataille entre les Allemands et les Américains pour libérer Claye-Souilly pouvait avoir des conséquences graves. Alors, les habitants de Voisins et de la cour Gabrielle ont quitté leurs domiciles pour se réfugier à la carrière de gypse, lieu-dit les vignes (carrières LETELLIER) où se trouvaient des galeries très profondes ; les hommes montaient la garde au cas où les Allemands auraient repéré notre refuge. Un homme descendait avec précaution pour avoir des nouvelles de la situation et le 29 août, il nous annonçait que les Américains étaient chez nous. Enfin, Claye-Souilly retrouvait une vie à peu près normale, mais il nous a fallu du temps pour retrouver nos habitudes. Les Américains nous donnaient des rations alimentaires en attendant que tout redevienne normal.

Témoignage de P. LOISON

Dans l’attente de l’arrivée des soldats américains, il avait été recommandé aux habitants de creuser dans leur jardin des tranchées devant servir à nous protéger en cas de bombardements.

Ces tranchées étaient profondes de 2 m et avaient deux sorties une à chaque extrémité, elles faisaient un angle de 135° avec l’axe de la tranchée. Elles ne servirent heureusement à rien, sinon à connaître la nature du sol, 40 cm de terre arable en sa partie supérieure ensuite du tuf.

 Avertie de l’arrivée imminente des « GI » une grande partie de la population s’était rassemblée sur la place. Lors de cette attente, nous vîmes arriver une traction avant Citroën noire sur laquelle était peint le sigle FFI, des résistants en sortirent. Je sais peu de choses sur l’activité de ce groupe si ce n’est entre autres, que ses membres avaient semé des trièdres destinés à crever les pneus des véhicules allemands battant en retraite. Je sais par ouï-dire que des combats entre résistants et soldats ennemis avaient eu lieu le matin du 24 août dans le quartier de Vilaine.

 Soudain, nous vîmes arriver les premiers éléments de l’armée américaine, venant de la rue du Maréchal Joffre et se dirigeant vers la mairie. Sollicités de toutes parts, ces soldats amis, serraient les mains en distribuant des gourmandises, des cigarettes à ceux qui le souhaitaient. Le soir, une magnifique retraite aux flambeaux fut organisée dans l’allégresse générale. Pour terminer, il ne faut pas oublier les soldats de la 1ère division française libre qui remplacèrent momentanément, les éléments de l’armée américaine qui ne firent que passer dans notre village. Ces soldats étaient chargés notamment, de contrôler la circulation sur la RN 3. Certains restèrent parmi nous.

Pendant des jours, les Américains traversaient la ville et les habitants faisaient le V de la victoire.

Témoignage de Marcel RUFFIN

Nous sommes au mois d’août 1944, depuis plusieurs jours les Allemands sont inquiets. Un jour, quelqu’un vient nous avertir que les « boches » perquisitionnent chez les particuliers pour confisquer les vélos. A cette époque, notre maison jouxte un grand hangar où le fermier, Monsieur HAMELIN (rue du 8 mai 45) a engrangé du fourrage. Le soir, plusieurs personnes de Souilly viennent demander si mon père peut cacher des vélos. Sitôt dit, sitôt fait, une quinzaine de vélos arrivent par le chemin du tour du parc Vernhes (pour ne pas être arrêté sur la route de Souilly à Claye) et mon père (Monsieur RUFFIN), aidé de ces personnes, dissimule les bicyclettes sous près de deux mètres de foin. Le lendemain, nous avons la visite d’un feldwebel et de deux soldats qui fouillent partout, ils vont sous le hangar, enfoncent leurs baïonnettes dans le foin mais les vélos sont trop loin sous le tas et ils repartent les mains vides.

Ils n’ont rien trouvé non plus chez notre voisin Monsieur PHELOUZAT qui avait muré depuis le début de la guerre, pour échapper à la réquisition une superbe traction avant 11 CV dans son sous-sol à niveau avec son jardin. Environ deux jours plus tard, je vois passer de la fenêtre de la cuisine une horde barbare pédalant comme si le diable était à ses trousses, en direction de Mitry et dont les seules paroles audibles sont : Melun, Melun.

 Le lendemain, une compagnie d’Allemands motorisés entre par la grande porte, traverse le hangar et va s’installer en une longue file sous les chemins du tour du parc Vernhes. J’ai su depuis, qu’ils cherchaient ainsi à se mettre à l’abri des chasseurs bombardiers américains. Le soir, quelques soldats assis sur un banc dans notre cour chantent Lili Marlène. Par la suite, ces Allemands mettent le feu à la mairie, délibérément. Monsieur Boucher, juge de paix de l’époque, s’étant mis à l’abri dans sa cave, écoute par les soupiraux (il parle couramment la langue teutonne), il entend les officiers allemands donner des ordres pour que Claye soit brûlé afin de retarder l’avance des troupes américaines. Claye l’a sans doute échappé belle car c’est le seul bâtiment qui a été brûlé. Un soldat allemand s’étant blessé en mettant le feu, un officier « boche » entre chez nous, révolver au poing et donne à mon père cet ordre sans réplique : « allumez du feu, faite bouillir de l’eau, schnell ». Mon père jugeant que la situation devient périlleuse, nous nous replions dans la tranchée creusée depuis plusieurs jours à la lisière du bois. Elle est profonde d’environ deux mètres, large d’un mètre, couverte de tôles ondulées sur lesquelles mon père a remis une partie de la terre extraite. Nous y sommes restés 3 jours. Dès le deuxième jour, nos réserves d’eau potable étant épuisées, ma mère décide d’aller chercher de l’eau au puits artésien du château des tourelles (actuellement dans l’enceinte du collège). Nous n’avons pas fait 100 mètres que des balles sifflent autour de nous, nous sommes revenus à la tranchée à brides abattues. Le 3ème jour, nous entendons une grande clameur. C’est l’arrivée de nos libérateurs. Ma grande sœur Marie-Thérèse m’emmène avec elle. Il y a un tank (70ème tank bataillon) dans la rue Jean Jaurès en face de chez Maître Bertrand, notaire (actuellement la retoucherie). Ma sœur me prend dans ses bras et je me retrouve sur le char dans les bras d’un grand soldat noir. Je n’en ai jamais vu, je me mets à pleurer, le soldat m’embrasse et me bourre les poches de chewing-gum. Plus tard, ma sœur m’emmène place de la mairie et sous l’escalier de secours de la salle des fêtes git un allemand mort. La trace des balles et la tache de sang sur le mur seront encore visibles plusieurs années plus tard.

Voilà mes souvenirs de la Libération, j’avais 4 ans.

Témoignage de Monsieur André CHARITAT

La Mairie le 29 août, après la tentative d’incendie par les Allemands

Le 27 août, pendant la retraite de l’armée allemande, un convoi de blindés en fuite vers l’Allemagne traverse Claye, un blindé s’arrête sur la place de la mairie un officier allemand descend du char, un jerricane d’essence à la main, monte au premier étage de la mairie et allume un incendie dans les archives et disparaît. Ce geste est pure vengeance. Monsieur Charitat, spectateur de la scène depuis la cave de l’immeuble en face de la place rue du maréchal Joffre (ses parents tiennent la Coop), décide d’éteindre le feu avec la pompe à incendie. Mais, elle est absente du lieu habituel. Avec d’autre Clayois, ils décident d’aller chercher la pompe de l’usine Sauter. Ils passent par derrière, rue de Voisins, rue de vilaine et entrent dans l’usine par derrière ; ils reviennent par le même chemin avec toutes les précautions car la nationale 3 est encombrée de troupes allemandes en déroute. Puis, ils éteignent l’incendie qui a finalement fait peu de dégâts, étant éteint à temps. (Quelques archives détruites)

Dans la journée du 29, sur la place de l’église, la tonte de trois femmes est organisée, ayant soi-disant collaboré horizontalement. Le Capitaine des FFI du réseau M4 avec ses hommes fait cesser immédiatement cette mascarade de jugement et de vengeance certainement personnelle.

Le soir, est organisé un défilé de la mairie au monument aux morts pour fêter la Libération.

Témoignage d’un habitant de Claye

command-car radio Dodge

 

Dans la matinée du 29 août, après l’arrivée des troupes de tête, un command-car radio Dodge prend position sur la place de la mairie et déploie une grande antenne pour favoriser la transmission des ordres aux régiments.

 

 

 

Défilé du 29 aout 1944 rue Jean Jaurès 

Rue de Voisins

Prisonnier allemand emmené à la prison de la Gendarmerie

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit nombre de soldats allemands, au lieu de fuir, se sont réfugiés dans l’ancienne usine Sauter. Ils sont appréhendés par les FFI de Claye et ramenés à la gendarmerie sous bonne escorte.

Dominique et Guy LEFEUVRE

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