L’église de Souilly, démolie en 1929 se trouvait au cœur de Souilly, en bordure de la Reneuse. Elle faisait partie du diocèse de Meaux et du doyenné de Dammartin, puis du doyenné de Claye quand celui-ci fut créé en 1730.
Son saint patron était Thomas de Canterbury (Londres 1117 -Canterbury 1170), archevêque de Canterbury de 1162 à 1170. Suite à un conflit avec le roi, il fut assassiné par les partisans de ce dernier et canonisé en 1173.
Au début du XVIIIème siècle, d’importantes réparations sont effectuées par le sieur Bruilleret, grand maître des Eaux et Forêts, à la demande de Jean Jacques Perdrigeon, curé de Souilly, chanoine de Ste Geneviève qui expose que la nef de l’église et le presbytère sont en ruines. Ce dernier sera enterré dans le chœur de l’église en 1732.
Vers le milieu du XVIIIème siècle la paroisse de Souilly est donnée à l’abbaye de Chaage dont les religieux deviennent collateurs.
En 1824, les habitants s’imposent une contribution volontaire de près de cinq mille francs payable en sept années consécutives pour entreprendre de nouvelles réparations
En 1839, le 25 juillet, l’administration civile de Souilly est réunie à Claye.
En 1845, le conseil municipal de Claye-Souilly décide de vendre l’église de Souilly ainsi que le cimetière attenant, sous prétexte que de nombreuses réparation s seraient à effectuer, que sous le rapport de l’art, elle n’offre aucun intérêt et que l’église de Claye suffit pour l’exercice du culte.
Les habitants de Souilly protestent et essaient à nouveau de subvenir à son entretien.
Mais hélas, le culte n’y est plus célébré et comme le bâtiment tombe en ruines, par décision ministérielle du 30 octobre 1928, sa démolition est décidée et l’église est abattue en 1929.
Seront alors transférés en l’église de Claye-Souilly :
- Une cloche (15ème siècle) (cette cloche remplacera en 1964 la cloche de Gressy qui était fêlée).
- Les fonts baptismaux
- La dalle funéraire de Dame Philippe Loitreau.