Au XVIIIème siècle, Charmentray possédait déjà un cabaret sur la route de Meaux, le cabaret du « Bel Air » comme on peut le voir sur la carte de Cassini de 1756.
Ce bâtiment sur la carte postale (à droite sur la RN3 en allant vers Meaux) a été un ancien relais de chevaux et a connu bien des transformations.
C’était encore une auberge au début du XXème siècle, elle était tenue par M. Auguste PATISSIER. Elle devient une grande ferme avec M.LENFANT dans les années 30 puis avec sa veuve et ses fils en 1937. Ensuite M.LESOURD y tient un élevage de chiens et autres animaux.
Cette maison abrite maintenant une fondation d’assistance aux animaux.
En 1851, Louis Honoré PELLETIER était marchand de vins. Il décède en 1871. Sa fille Clarisse PELLETIER et son gendre Félix LECLERE reprennent le commerce et sont cabaretiers. En 1881, Clarisse LECLERE est veuve. Elle poursuit le commerce. Elle est marchande de vins, épicière, aubergiste et tient le débit de tabac jusqu’en 1895.
Ernest Chambault et sa femme Léontine Métayer reprennent le commerce en 1902. Sur la bannière au-dessus de la porte est écrit : « CHAMBAULT RESTAURATEUR» mais il fait aussi épicerie, mercerie, marchand de vins et tabacs. La carotte, obligatoire depuis 1906, est en bonne place au-dessus de la porte.
On est en 1915, la diligence s’est arrêtée devant l’auberge d’Ernest CHAMBAULT car son café sert de «Correspondance des Chemins de fer de l’Est ».
Ernest Chambault tiendra le commerce jusqu’en 1930 date à laquelle le café-épicerie-tabac passe dans les mains de M. BLOUIN.
On transportait le lait dans des bidons en fer blanc.
De nos jours, le café a disparu, laissant place à des habitations.
Extrait du livre de la Société d’Histoire de Claye sur « Les cafés de l’ancien canton de Claye »-2017- (livre encore disponible-voir dans Publication)