Historique
Selon la tradition, un jeune prince mérovingien, peut-être l’un des fils du roi Chilpéric, est trouvé mort, vers 570, près de la Marne, sans que la cause du décès, noyade, accident ou règlement de compte, soit élucidée. À l’emplacement de sa sépulture est élevée une première église dédiée à saint Symphorien. Disparue depuis, elle figure toutefois sur la carte de Cassini, à la fin du XVIIème siècle. A deux reprises, en 862 et en 888, des normands, qui, sur leurs drakkars, remontent la Marne vers Meaux, dévastent le village. Des armes attestant leur passage sont mises au jour, en 1845, à l’occasion des travaux de percement du canal de l’Ourcq.A la fin du XIème siècle, en 1085, Oger, seigneur de Charmentray abandonne sa terre à l’abbaye de Saint-Faron de Meaux, alors qu’il y entre comme moine. Le fief figure dans les possessions du monastère jusqu’à la Révolution et attaché, un certain temps, à la fonction de trésorier, il est souvent désigné sous le nom de « trésorerie ». Depuis le Moyen-Âge, une source, la « fontaine Sainte-Geneviève », est le but de processions auxquelles les enfants coquelucheux sont conduits pour obtenir leur guérison. Le dernier pèlerinage aurait eu lieu en 1863.
Du XVIIème siècle au début du XIXème siècle, les Courtier, famille de laboureurs installée dans la région de Meaux, tiennent la ferme de Charmentray. L’un des membres de cette famille, Eléonore, Ambroise Courtier, né en 1772, effectue une brillante carrière militaire. Commandant de la garde nationale locale en 1790, il sert dans l’armée de Sambre et Meuse sous la 1ère République, dans les armées de Hollande, de Vendée et surtout dans la Grande Armée pendant le Consulat et l’Empire. Il franchit tous les grades jusqu’à celui de colonel, que lui confère Napoléon en 1813. Il se retire en « demi-solde » à Charmentray après la bataille de Waterloo, où deux chevaux sont tués sous lui. En 1818, Louis XVIII lui confie à nouveau un commandement et le nomme « maréchal de camp ». En 1826, Charles X le fait baron, en remerciement de sa participation à la guerre menée en Espagne.
Au XVIIIème siècle, Charmentray possédait déjà un cabaret sur la route de Meaux… Lire la suite ... |
Il y a, à Charmentray, un saint (Saint Symphorien) vénéré comme un saint patron, alors qu’il ne l’est pas et une église placée non sous la protection d’un saint, mais de la Trinité elle-même… Lire la suite ... |
Dans le cimetière, un enclos bien délimité par une grille métallique très oxydée formée de barres verticales terminées par des pointes de lances attire l’attention. Douze croix y sont réparties, un gros if en a bousculé quelques unes. Qu’est-ce ? Certains disent : « c’est la tombe des maréchaux », d’autres, observateurs, assurent : « ce sont des tombes d’archers ». En […] Lire la suite ... |
Jean Bardin est né en Bourgogne, à Montbard (Côte-d’Or), le 31 octobre 1732. A seize ans, ses parents l’envoient à Paris pour y faire l’apprentissage du commerce mais, très vite, il se tourne vers les arts. A dix-neuf ans, il entre dans l’atelier de Lagrenée l’aîné (1724-1805) puis, plus tard, dans celui de Jean-Baptiste Pierre […] Lire la suite ... |