Historique
Messy, qui est nommé Messy-en-France dans les textes de 1405, et 1673, ne possède qu’une seule limite naturelle, à l’ouest, la Beuvronne qui coule au fond d’un vallon relativement profond vers lequel le plateau s’incline doucement. Son sol, recouvert d’un limon fertile, a permis le développement de la grande culture, surtout celle des céréales. Quatre fermes se partagent encore près de mille hectares de terres cultivables, la commune étant dépourvue de bois.Durant l’antiquité, le peuple celte des Meldes s’implante. Au Moyen Âge, le finage est partagé entre plusieurs seigneuries possédant des châteaux désormais disparus : les châteaux du Parc, du Bray, de la Courte épée et de la Dîmeresse. Ce dernier fief est une possession de l’Abbaye royale de Saint- Denis à qui Charlemagne en fait don en 775. Les moines perçoivent les deux tiers des dîmes du village, constituant le plus gros décimateur. Au XIVe siècle, Jehan de Brie, adolescent, fait ses premières armes à la tête d’un important troupeau de deux cents brebis, avant d’écrire, à la demande du roi Charles V, un traité sur l’art de la bergerie : « le bon berger, vrai régime et gouvernement des bergers et bergères ».
Jean Troisvallet, issu d’une famille de laboureurs, remplit la fonction de « pannetier » auprès du roi Louis XIV. Messy, village producteur de blé, dispose en effet de deux moulins : le moulin de Moulignon, situé sur la Beuvronne, fonctionne à eau, et le second est à vent. Selon Dom Toussaints du Plessis, en septembre 1567, durant les guerres de religion, le roi Charles IX qui regagne Paris, « échappe aux Calvinistes qui vouloient se saisir de sa personne ». Il est alors à proximité de Messy, protégé par sa garde suisse, composée de 6000 hommes, qui tient en respect les cavaliers du prince de Condé. Au XVIIIe siècle apparaissent les noms des Rouillé de Boissy, Rohan et d’Angennes.
Il a fallu le passage des chars allemands pour que notre petit village n’accueille pas dans la joie la libération de Messy par les troupes du Général Patton… Lire la suite ... |
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« Dia !… Hue !… Ho !…« , tels étaient les cris habituels que l’on entendait à la sortie des fermes. C’était le langage du charretier conduisant ses chevaux. « Hue« , en avant, pour le départ, « Ho » pour l’arrêt, « Dia » pour tourner à gauche et « Hue-Ho » vers la droite. L’homme et ses chevaux Habillé d’un pantalon de velours à […] Lire la suite ... |